Derrière le voile de la réalité, se cache un monde à nos yeux invisibles. Traversez ce voile et ouvrez-vous à un monde irréel.
A travers des chroniques et des articles, évadez-vous pour un temps de la réalité.

Le fond d'écran est signé Georgia Caldera, et la bannière Anna Marine, avec leur permission, merci à elles !

lundi 14 novembre 2011

L'illustration de la semaine

Parce que qui dit livre, dit couverture, donc illustration. Ces belles images qui captent notre regard, nous poussant à ouvrir un roman ou regarder le résumer. Ou au contraire nous repoussant loin de la tentation. En étant la première vision d'un livre, elle se doit d'être aussi soignée que l'intérieur, retranscrire l'atmosphère de l'histoire, donner une vision des personnages ou du décors, faire rêver avant même de lire le texte...
J'inaugure ainsi un nouveau rendez-vous hebdomadaire sur mon blog où vous pourrez retrouver une oeuvre d'un illustrateur, et peut-être vous évadez l'espace d'un instant dans un monde inconnu...

mardi 1 novembre 2011

Les Larmes Rouges tome 1 Réminiscence

Honte à moi, je n'avais encore écrit de message à propos de ce superbe roman, que j'ai eu l'honneur de corriger pour les éditions du Chat Noir ! Aujourd'hui 1er novembre il est enfin officiellement en vente.



« Le temps n’est rien…
Il est des histoires qui traversent les siècles… »
Après une tentative désespérée pour en finir avec la vie, Cornélia, 19 ans, plus fragile que jamais, est assaillie de visions et de cauchemars de plus en plus prenants et angoissants.
Elle se retrouve alors plongée dans un univers sombre et déroutant, où le songe se confond à s’y méprendre avec la réalité.
Peu à peu, elle perd pied…
Mais, la raison l’a-t-elle vraiment quittée ? Ces phénomènes étranges ne pourraient-ils pas avoir un lien quelconque avec l’arrivée de ce mystérieux personnage dans sa vie ? Cet homme qui, pourtant, prétend l’avoir sauvée, mais dont le comportement est si singulier qu’il en devient suspect… Et pourquoi diable ce regard, à l’éclat sans pareil, la terrorise-t-il autant qu’il la subjugue ?!

Il existe même une bande-annonce que vous pouvez visionner :

Les premières critiques sont sorties et elles sont toutes merveilleusement élogieuses ^^
www.bit-lit.com
Le fantastique au féminin
Place to be
Lecture fantastique

Il est existe aussi un artbook, contenant des illustrations de chaque chapitre, réalisés par l'auteur elle-même qui est aussi illustratrice de formation. Il est en pré-commande à partir d'aujourd'hui et sa sortie est prévue pour le 1er décembre 2012.


Pour plus d'informations, je vous invite à visiter :
La page facebook : https://www.facebook.com/leslarmesrouges
La site de la trilogie : http://larmesrouges.com
Le site de l'auteur : http://www.georgiacaldera.com/

mardi 16 août 2011

Evolution, Changelins tome 1 de Sophie Dabat


Syrine, marseillaise de 16 ans, vient de déménager en Bretagne. Depuis quelques mois, elle ressent d’étranges douleurs dans le dos, a de brusques envies de viande crue et sent une « présence » en elle. Ses nuits sont émaillées de cauchemars terrifiants et fantastiques, qui laissent en elle leur empreinte de feu, de sable et de sang.
Entre les difficultés d’adaptation dans son nouveau lycée et les conflits avec sa famille à qui elle dissimule son état, l’adolescente se heurte de plein fouet à une interrogation cruciale : sombre-t-elle dans la folie ou est-elle confrontée à un phénomène surnaturel lié à un mythe vieux de plusieurs siècles ?



Changelins, évolution est le premier roman de Sophie Dabat, connue sur la sphère littéraire pour avoir publié quelques nouvelles, ainsi qu'un très bon ouvrage sur la Bit-lit.
Dans ce livre, l'auteur nous narre l'histoire de Syrine, une jeune marseillaise de 16 ans d'origine marocaine par son père, qui déménage pour la Bretagne, tout en devant faire face à quelques soucis. La jeune fille voit en effet apparaître des excroissances dans son dos, et entend des voix. Persuadée d'être maudite, elle tente de le cacher à sa famille et à ses amis, tout en devant subir les persécutions de ses nouveaux camarades de lycée.
A première vue cela peut paraître comme un roman classique de Yoult adult, surfant sur la vague de la fantasy urbaine, mais il n'en est rien, Sophie Dabat a su apporter sa propre vision du genre. Pour ce faire elle intègre des thèmes plus profonds, que l'on ne retrouve pas souvent dans la littérature jeunesse. 
Le thème de l'identité et de la recherche de soi est distillé tout au long de l'ouvrage, Syrine étant partagée entre ses origines maghrébines et françaises, tout en essayant de comprendre les changements anormaux de son corps. L'héroïne doit aussi affronter le rejet de la différence dans son nouveau lycée, à la fois à cause de son origine ethnique et de sa difformité. Cela sonne un peu cliché parfois, mais l'auteur traite sans misérabilisme les problèmes de racisme et de la peur de la maladie.
Du rejet de la maladie il en est aussi question dans les relations de Syrine avec sa famille, tiraillée entre leurs convictions religieuses et leur amour pour leur fille (surtout dans le cas du père), ils finissent par ignorer complètement les problèmes de leur fille. Qui se retrouverai totalement isolée sans l'aide providentielle de Gauthier, gentil garçon de sa classe qui a l'expérience de la différence à travers sa petite soeur qui est aveugle. 
L'auteur incorpore aussi des influences du comics X-men, dont elle y fait même une allusion, sur la fin du récit, sans vouloir trop dévoiler les évènements. A ce propos on pourrait reprocher légèrement à l'auteur d'avoir trop accéléré la fin, qui concentre beaucoup d'action, tandis que la majeure partie du récit se veut plus psychologique. Une autre chose assez déplaisante est l'emploi du langage sms dans les extraits du blog de Syrine, d'accord elle a 16 ans, mais heureusement tous les adolescents ne l'utilisent pas, c'était tout à fait inutile.
Cependant ce sont les seules choses que l'on pourrait reprocher à cet ouvrage. En effet, en narrant les aventures d'une adolescente pas comme les autres, l'auteur s'en tire ainsi avec brio grâce à la richesse de ses thèmes et sa façon intelligente de les traiter. Même si le public visé est plutôt adolescent, il peut ainsi ravir aussi les plus âgés.

lundi 15 août 2011

Le trône de fer tome 1









La saga du Trône de fer est la série fantasy littéraire et télévisuelle du moment. Evidemment je ne pouvais pas passer à coté, et j'ai donc dévoré ce premier volume. L'histoire se déroule dans un monde rappelant notre Moyen-Age européen, gouverné par un roi et ses sept vassaux, et aux hivers et étés durant plusieurs années. Mais attention, ce n'est pas de l'heroic fantasy, ici point de preux héros luttant contre le mal, point de mages, elfes, hobits etc. Tout au plus des dragons légendaires, et les Autres, des morts pas si morts que ça... Dans le royaume des sept couronnes, les preux héros sont les premiers à succomber, tout le monde joue double ou triple jeu et seuls les plus malins survivent. 

L'histoire est racontée selon plusieurs points de vue de personnages chapitrant ainsi le récit. La narration se penche principalement sur les membres de la famille Stark qui gouverne le territoire de Winterfell au nord du continent, mais le ton reste plutôt neutre, l'auteur passant indifféremment d'un antagoniste à l'autre sans jugement de valeur, le manichéisme du bien et du mal n'existe pas dans l'histoire. On peut dire que c'est très efficace, le lecteur possède grâce à cela une vue d'ensemble de la situation, tout en conservant quelques mystères, car on ne sait pas toujours les véritables motivations de certains personnages, dont la narration ne prend pas le point de vue. 

L'auteur Georges R.R. Martin dit s'être inspiré de la guerre des Deux-Rose, conflit anglais du XVème qui vit s'opposer deux maisons royales pour le trône de l'Angleterre, et effectivement il y a de cela. Mais aussi de la série des Rois Maudits de Maurice Druon, qui narre les intrigues de la succession du roi Philippe le Bel au XIVème siècle, mais fort heureusement en mieux, le récit et la vision du Moyen-Age qu'il proposait étant absolument dépassé. 

L'auteur en a ainsi tiré une saga dont ce premier (long) tome semble uniquement poser les bases d'un récit épique où le but de beaucoup de protagonistes serait de conserver ou conquérir le trône de fer. Un trône vacillant, car à la fois tout le monde et personne ne semble avoir la légitimité de s'y asseoir. La suite promet d'être passionnante. 

lundi 18 avril 2011

Northanger Abbey

Catherine Morland, agée de 17 ans, quatrième enfant d’une famille nombreuse d’un pasteur de la campagne, est invitée par un couple d’amis de la famille à séjourner avec eux à Bath, la station thermal à la mode. Elle devient rapidement amie avec Isabelle Thorpe, passionnée comme elle de romans gothiques effrayants, et voie ses rêves atteindre leurs combles lorsqu’elle est invitée à séjourner dans une authentique abbaye, comme dans ses romans préférés. Mais la réalité est souvent très différente des lectures de fiction…





Northanger Abbey n’est pas la plus réputée ni la plus connue des œuvres de Jane Austen, et pourtant elle mériterait à l’être davantage. Aucun autre de ses romans ne possèdent une ironie aussi mordante et un humour aussi féroce. Plus qu’un simple roman sentimental, comme sont souvent taxés d’être les ouvrages de Jane Austen, c’est surtout un roman d’apprentissage, où Catherine passe de la naïveté de l’enfance à la sagesse de l’âge adulte. Pour ce faire il lui aura fallu passer à travers l’hypocrisie des faux amis, son imagination débridée qui lui joue des tours, la méchanceté de gens avides d’argent, et séduire l’élu de son cœur. Heureusement, contrairement à ce qu’affirme l’auteur au début, que Catherine n’aurait rien d’une héroïne, elle possède des qualités tout à fait dignes d’une héroïne de roman attachante. Elle est fidèle et loyale, honnête, bien élevée et dotée d’un bon sens moral, et elle acquiert au fur et à mesure de ses aventures le discernement qui lui faisait défaut à ses débuts.
L’humour inattendu fait ainsi son apparition dès les premières phrases, Jane Austen se moquant avec ironie des travers de ses contemporains, notamment en raillant la frivolité de Bath. Mais surtout le roman se révèle être dans sa deuxième partie, qui se déroule à l’abbaye de Northanger, une parodie des romans gothiques qui faisaient à l’époque fureur. Les mystères du château d’Udolphe d’Ann Radcliff parut en 1796 est régulièrement cité, et enflamme à ses dépens l’imagination de Catherine lorsqu’elle est à Northanger, imaginant faussement des situations similaires à celles du roman.
Pourtant, bien qu’elle critique ce genre d’histoire, Jane Austen construit dans ce livre, une défense ardente des romans. Genre littéraire très décrié à l’époque, pas assez noble face à la poésie, tout juste bon à être lu en cachette, souvent dédaigné par les hommes au profit des femmes (qualifié ainsi de « littérature féminine »), il est même souvent dénigré par les auteurs de romans eux-mêmes. Jane Austen, elle, fait de ses héros des lecteurs assidus de romans, gothiques ou non, et s’exprime elle-même à la première personne pour faire une diatribe enflammée de la défense du genre romanesque, faisant ainsi de Northanger Abbey un roman… sur les romans.

lundi 4 avril 2011

Les soupirs de Ligeia

Les soupirs de Ligeia est une revue gothique trimestrielles crée par Cécile Guillot. Elle a pour thème la culture underground et les univers sombres. J'y participe moi-même en tant que rédactrice. Le numéro un est sorti fin décembre, et le numéro deux sort le 6 avril.

Au programme du nouveau numéro :

Sommaire : 
Interview d'Estelle Valls de Gomis
Le roman fantastique et la nouvelle, des origines à nos jours
En librairie
Le corbeau
Interview de Rozenn Illiano
La wicca + interview de Dorian, fondateur de la ligue wiccane ecclectique
Le cabaret néo burlesque + interview de Miss Anne Thropy
Des nouvelles de Stéphane Soutoul et Anne Goulard



Et le numéro un qui est toujours en vente :

Sommaire : Interview de Malaïka Macumi, Les vampires dans la littérature moderne, Chroniques de livres, Le salon du vampire, Interview d'Anna Marine, Le gothic metal, Interview d'Atelier Sylphe Corset, L'histoire du corset, Etre gothique aujourd'hui, et des nouvelles de Gwenaelle Durand et Vanessa Terral.

dimanche 3 avril 2011

Wicca de Cate Tiernan

Morgan Rowlands est une adolescente comme les autres, dont la vie change le jour où Cal Blaire arrive au lycée. Beau, charmant et mystérieux, il est aussitôt adulé par toutes et tous. Lorsque Cal organise une soirée pour faire connaissance avec les autres élèves, le garçon leur explique qu’il pratique la Wicca. Cette forme de magie blanche est une religion ancestrale qui célèbre la nature. Morgan se trouve irrésistiblement attirée. Cal propose aux intéressés de se voir régulièrement pour continuer à pratiquer la Wicca. La jeune fille se prend de passion pour ces rendez-vous et aiguise l’intérêt de Cal, qui voit en elle une possible sorcière…




Ce premier tome de Wicca est la réédition d’une série précédemment publiée il y a quelques années sous le titre de « Sorcière », à la différence que cette fois-ci le volume reprend les trois premiers tomes de la série. Et c’est une bonne idée car chaque tome est très court, environ 150 pages format ebook, peut-être un peu plus sur papier. De plus chaque tome finissant sur un moment crucial, avoir la suite immédiatement — d’autant plus que chaque nouveau tome est la suite directe du précédent — permet d’éviter la frustration, sauf pour le tome 3 évidemment.  


Wicca nous narre donc l’histoire de Morgan Rowlands, une adolescente de 16 ans, qui se découvre des véritables pouvoirs de sorcière de sang (au contraire des autres adeptes de la Wicca qui sont des sorciers tout court), et les aventures qui vont en découler. L’héroïne est un personnage assez fade au début, un peu caricatural du style « intello coincée », manquant de confiance en soi, elle a tendance à se cacher derrière sa meilleure amie, la populaire Bree. Heureusement, la jeune fille banale qu’elle est au début, commence à évoluer au fil du récit, elle prend de plus en plus confiance en elle grâce à la découverte de ses pouvoirs magyques (magye s’écrit avec un « y » pour ne pas être confondue avec la magie illusoire). Et cela vaut mieux pour elle car son monde s’effondre vite, rien n’est ce qu’elle croit, ses parents l’ont en réalité adoptée, et celle qu’elle considérait comme sa meilleure amie va révéler sa véritable personnalité. Evidemment on trouve dans ce livre l’inévitable histoire d’amour des romans « jeunes adultes », mais là aussi, le tome 3 du livre met des doutes sur les véritables intentions du promis de la demoiselle.


La sorcellerie est donc le sujet principal de cette série. Mais là où elle diffère des autres série « fantasy urbaine » c’est qu’elle prend pour cadre la Wicca, dont sont adeptes tous les sorciers. Ce roman nous apprend beaucoup sur cette religion basée sur des rites païens ancestraux, comptant beaucoup de fidèles  aux USA. L’auteur parait en savoir beaucoup sur ces pratiques, et nous accompagnons Morgan dans sa découverte, entre ses lectures, les réunions du coven, les rituels qu’elle apprend, etc . L’histoire est distillée tout au long par des informations dessus sans être rébarbatives, et parait une bonne manière de s’introduire dans le monde de la Wicca de façon ludique. La magye tient donc une place prépondérante et centrale dans le récit, là où dans d’autres ouvrages elle n’est qu’un prétexte et reste peu exploitée. Paradoxalement, cela donne un coté plus « réaliste », moins fantasy que d’autres livres du même genre, dans le sens où les pratiques magiques sont inspirées de véritables rituels.


En résumé, Wicca suit le parcours initiatique d’une jeune fille vers sa destinée et sa nature profonde, une route semée d’embûches qui lui permettront de devenir adulte.

jeudi 31 mars 2011

Baiser de l'ombre de Richelle Mead (Vampire Academy tome 3)


    Perdre sa meilleure amie pour toujours, ou perdre l'être aimé...
    Rose va bientôt passer son diplôme. L'entraînement est difficile, elle manque de concentration et ses cauchemars l'empêchent de dormir. Mais ce qui la perturbe le plus, c'est qu'elle est amoureuse de Dimitri. Quand les Strigoï prennent la Vampire Academy comme cible pour l'attaque la plus dévastatrice de l'histoire Moroï, Dimitri est pris en otage. Or, c'est Lissa que Rose doit protéger à tout prix. 
    Accomplir son devoir envers sa meilleure amie signifie-il forcément perdre Dimitri pour toujours ?



Dans ce troisième tome nous retrouvons donc, trois semaines après les tragiques évènements de Morsure de glace, l’héroïne Rose et ses amis. Toujours sous le choc de la mort de l’un d’eux, elle doit faire face à une mauvaise surprise de la part de ses professeurs : pendant six semaines elle doit veiller, non pas sur sa protégée attitrée Lissa, mais sur le petit ami de celle-ci : Christian ! L’exercice se révèle vite pas si dur que cela, mais elle est rapidement confrontée à d’autres soucis : en effet elle croit être en train de devenir folle lorsqu’elle se met à voir le fantôme de son ami décédé. Ajoutez à cela des intrigues amoureuses et politiques et on a là l’essentiel de ce qui se passe dans le livre.



C’est là qu’on s’aperçoit des limites de l’auteur, parce que c’est assez maigre. On attend pendant tout ce temps que l’histoire décolle, et cela n’arrive qu’au dernier tiers du livre, hélas. Il reste donc dans la lignée des deux tomes précédents, où l’intrigue met trop de temps à s’installer. C’est d’autant plus frustrant que Castelmore spoile sur la fin (en plus d’affabuler sur un point). Malgré ce gros défaut, il vaut quand même la peine d’être lu car Richelle Mead a su crée des personnages attachants, avec des personnalités bien marquées et différentes, et à partir de ce tome 3 on commence à voir les évolutions dans ces adolescents. Le monde qu’elle a crée se révèle de plus en plus intéressant, et on en découvre encore plus, notamment lors de la visite à la cour royale. La fin se révèle encore plus dramatique que celle du tome 2 pour Rose, où elle se retrouve confrontée à un dilemme cornélien : choisir entre sa meilleure amie qu’elle a jurée de protéger, ou l’amour de sa vie à qui elle a fait une promesse. Il semble donc qu’on soit arrivé à un tournant dans l’histoire, et la suite promet d’être encore plus intense. 


Malgré des manques dans l’intrigue, Richelle Mead a tout de même su crée un monde complexe et passionnant, avec des héros assez sympathiques pour rendre la série très agréable à lire.