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lundi 11 mars 2013

Les sorcières de North Hampton


Joanna Beauchamp et ses filles Ingrid et Freya vivent à North Hampton, à la pointe de l’île de Long Island. La ville, belle et brumeuse, semble comme figée dans le temps, et les trois femmes y mènent une vie en apparence paisible.
En réalité elles sont de puissantes sorcières. Joanna peut ressusciter les morts et guérir les blessures graves. Ingrid, passionnée de livres, prédit le futur et tisse des fils qui résolvent les problèmes d’infertilité et d’infidélité. Enfin Freya, la fille rebelle, possède les charmes et potions capables de guérir les peines de cœur.
Mais depuis des centaines d’années, les trois femmes n’ont pas le droit d’utiliser leurs pouvoirs. Jusqu’au jour où Freya, partagée entre deux frères séduisants, et prise dans un dangereux jeu de désir, met son secret en péril. Ingrid et Joanna connaissent le même dilemme, et les femmes de la famille Beauchamp comprennent qu’elles ne peuvent plus dissimuler leur nature profonde. Elles récupèrent leur baguette magique au grenier, nettoient leur balaie et commencent à lancer des sorts sur les gens de la ville. Au départ plutôt des petits sorts simples et bienveillants. Mais des attaques violentes troublent bientôt North Hampton, et quand une jeune fille disparaît le week-end du 4 juillet, Joanna, Ingrid et Freya décident de découvrir qui et quelles forces maléfiques œuvrent contre elles.


Les sorcières de North Hampton est une nouvelle série de Melissa de la Cruz, déjà auteur des Vampires de Manhattan. Comme je ne l’ai pas lu je ne me risquerai pas à faire de comparaison, je me bornerai donc à dire que cette dernière est une saga young adult tandis que Les sorcières vise un public adulte, et qu’il est donc incompréhensible qu’il soit classé dans les rayons jeunesses des librairies (certains passages ne sont VRAIMENT pas jeunesse).

Ces fameuses sorcières sont donc au nombre de trois, une mère, Joanna, et ses deux filles, Ingrid et Freya. Elles vivent dans la petite ville tranquille de North Hampton depuis… plusieurs siècles. Eh oui, les héroines de Melissa de la Cruz ne sont pas des sorcières typiques, en fait on pourrait même dire qu’elles ne sont pas des sorcières tout court ! Leur véritable nature n’est révélée qu’à la fin du roman. Et c’est justement cette fameuse fin qui fait tout l’intérêt du roman. Le reste est malheureusement assez long, l’intrigue tarde à se mettre en place et avance trop lentement. Ce qui sauve les trois quart du récit est que les trois sorcières sont plutôt sympathique, un peu cliché (la blonde croqueuse d’hommes, la bibliothécaire ringarde et la maman poule) mais loin d’être inintéressantes. Elles doivent faire face à une série d’événements inhabituels dans leur ville : stérilité des femmes, maladies étranges, contamination de la mer par une substance inconnue, disparition et meurtres de gens… 

L’auteur parsème le récit d’interrogations pour le lecteur, non seulement sur ces faits mais sur l’histoire des héroïnes, insistant sur un événement traumatisant mais sans en expliquer la teneur. Les explications sont finalement fournis à la fin, tout d’un coup, donnant presque l’impression d’un trop plein d’informations, alors qu’elles n’étaient que distillées avec parcimonie tout le long du récit. On apprend ainsi qui – et que – sont réellement Joanna, Ingrid et Freya et on en reste un peu perplexe… Pas tellement par leur nature parce qu’elle est plus ou moins devinable au court du roman, mais par la façon dont l’auteur a tourné certaines choses, avec une vision pas forcément crédible et cohérente. Les dernières lignes se finissent sur un cliffhanger frustrant et posent beaucoup de questions non résolues dans ces pages. Ces derniers chapitres sont passionnants, mais il est regrettable que toute l’intrigue et sa résolution soit condensée dans cette partie uniquement.

1 commentaire:

  1. mademoiselle la "sorcière", vous avez le bonjour d'un chamane de composition

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